samedi 7 novembre 2015

Des « chevaliers » décidément pas très catholiques


D’abord quelques mots sur le nouveau sabotage de la « fondation » : L’Ésotérisme de Dante :

Notons que la « fondation » a retenu la leçon du Règne de la Quantité et des vociférations contre-productives de johan, elle ne propose pas le livre sur une nouvelle page d’Amazon, mais conserve celle de l’ancienne édition. Enfin, pourquoi une telle discrétion ? Puisque l’objectif est de relancer les ventes en baisse, autant le crier sur tous les toits :

Nouvelle édition de L’Ésotérisme de Dante,
avec ANNEXE de JEAN-PIERRE LAURANT !
Achetez, achetez braves gens !

Le livre a subi un traitement similaire au Règne de la Quantité (on remarque juste quelques variations mineures à l’ajout du début). En particulier, on l’a « augmenté » d’une annexe (on peut la lire en ligne sur Amazon). Mais pourquoi Jean-Pierre Laurant, qui en est l’auteur principal, n’a-t-il pas signé son « chef d’œuvre » ? Est-ce parce qu’on se doute que la plupart des lecteurs s’en indigneraient s’ils voyaient son nom entacher un livre de Guénon ? Pense-t-on que ses déblatérations historico-littéraires poussives et totalement hors sujet, si elles sont anonymes, seront avalées avec plus d’engouement ?

Sachant qu’elle avait déjà été, paraît-il, abondamment critiquée (et enrichie ?) par divers ex-membres de la « fondation » (qui ne pensaient peut-être pas que ses inspirateurs oseraient finalement le faire), si cela leur chante ils reproduiront eux-mêmes publiquement leurs critiques d’alors (précisons encore une fois que nous n’en avons jamais fait partie).



Passons à une mise au point sur la grotesque pièce de théâtre qui se joue sur Amazon dans les commentaires de l’édition « fondation » du Règne de la Quantité : le « chevalier » johan passe ses journées visiblement bien creuses à charger hasardeusement les gens qui commettent l’affront de le contredire, dont un certain cedric (qu’il prend curieusement pour nous). Ce dernier n’a cessé de verser du jus de citron sur ses plaies ouvertes, ce qui a fini par faire perdre toute contenance à johan. Dans sa rage il lance des attaques aussi désordonnées que ridicules, croyant voir des « tagada » partout dès qu’il se trouve face à quelqu’un qui ne plie pas sous sa domination.

De toute évidence nous avions touché juste. Illustrant ce que nous disions en fin du dernier article, c’est johan qui se fait du mal tout seul. Il croit nous déstabiliser en menaçant de dévoiler sur notre individualité des choses « accablantes », alors que ce sont les faits qui sont accablants, et c’est bien lui qui se dévoile tel qu’il est en réalité. 

johan aime certes le trouble, mais parfois nous nous demandons si toute cette agitation répond à une stratégie consciente d’enfumage ou si c’est de la pure bêtise. Son comportement est vraiment révélateur, mais il est tellement outrancier que nous ne pouvons nous arrêter sur toutes ses interventions.

À titre documentaire, voici l’échange avec la fin en entier pour les lecteurs que cela peut intéresser, nous le donnons parce que sans les commentaires de cedric on pourrait peut-être croire que cette amputation est la seule cause de l’impression chaotique et pénible qui se dégage de ce dialogue bizarre, qui inclut des commentaires désobligeants de johan à l’encontre de René Guénon, de curieux essais d’attaques psychiques, des intimidations, des menaces, etc. :


--------
Mise à jour du 20/11/2015 :

On nous signale que la comédie se poursuit : johan continue ses querelles sur Amazon, où il se plaint à nouveau d’être censuré (son auto-évaluation a été retirée elle aussi par Amazon, et il en a préparé une nouvelle). Cela ne vaut pas un nouvel article, il n’y dit rien de neuf (entre autres, il ne répond toujours à rien de ce qui a été dit ici, ce qui est bien normal puisqu’il n’a rien de sérieux ni d’honnête à répondre - et peu importe puisque nous n’écrivons pas pour lui). En tout cas, étant donné que cette accusation de censure a pour but de mystifier, et comme nous pensons au contraire que johan doit pouvoir être lu si besoin, pour l’édification des lecteurs de l’œuvre de Guénon, voici la reproduction de ses différentes interventions (en plus de celles déjà données) :


Suite des commentaires associés à l’auto-évaluation supprimée (cf. article précédent pour les premiers)  :

(Nous n’avons pas pu sauvegarder tous les messages du début. Dans le message ci-dessus, cedric parlait à l’origine de Michel Vâlsan, mais il l’a plus tard retiré.)


























Auto-évaluation mise à jour (05/11/2015), supprimée depuis :


2e auto-évaluation (19/11/2015 ?) :

--------




On l’avait vu, c’est un site marchand que johan a choisi pour tenter de contrecarrer notre article. Dès le départ, la tactique était donc de déplacer le sujet sur un terrain bassement commercial (ce qui n’est pas très « chevaleresque », et même assez vulgaire). Or après nous avoir accusé de dénigrer son « entreprise », le voilà qui croit nous atteindre en mettant des évaluations « 1 étoile » sur les livres de nos éditions, accompagnées de commentaires diffamants (nous avons vu qu’il a une façon bien à lui d’utiliser le service d’évaluation) :

Apparemment cette évaluation a été retirée il y a peu (par Amazon ou par johan ?), mais étant donnée la gravité des accusations (qui de plus figurent toujours dans l’échange sur la page Amazon du Règne de la Quantité), nous pensons utile d’y répondre tout de même ; la voici en capture d’écran :




Passons sur les « révélations ». Passons également sur le jugement expéditif, « objectif » comme il dirait, que johan porte sur la qualité d’un recueil de 700 p., alors qu’il avait décidé de faire cette évaluation quelques minutes avant et sur le coup de la colère (pour se venger de cedric).

Ainsi donc, il paraîtrait que le Recueil du Sphinx est illégal ? Nous avons compris que johan n’a aucune considération pour Guénon et son œuvre, mais n’importe qui ayant des yeux pour voir pourra vérifier ce que Guénon lui-même en dit : ces types d’écrits ne sont pas signés René Guénon, et ils ne doivent pas non plus être attribués à des pseudonymes à la manière littéraire, mais à des entités à part entière :

Ces écrits sont donc totalement libres de droits.

De plus, au-delà de cette question uniquement juridique (qui n’aurait même pas lieu d’être si les droits d’auteur n’avaient été prolongés de 20 ans sous la pression du lobby des industriels de la « culture » ; la loi humaine change sans cesse et pour des raisons bien diverses), il est assez odieux de crier à l’expropriation, quand personne depuis plus de 100 ans n’a cru bon d’éditer ces écrits en intégralité et en tenant compte du souhait de Guénon.

Une édition précédente et très partielle, et mélangée à d’autres textes, avait été faite par Laszlo Toth, directeur d’Archè et correspondant de Politica Hermetica pour l’Italie, et qui avait accompagné ces textes de commentaires visant à dénigrer Guénon comme à son habitude. Est-ce une raison supplémentaire pour laquelle johan nous en veut ?

Pour ce qui est du prix, ce n’est pas excessif compte tenu du format des livres, et s’ils sont payants c’est évidemment parce que ce sont des supports matériels. Ce n’est pas le profit qui nous intéresse spécialement, mais de fournir de vrais livres à ceux qui le souhaitent, et leur nombre n’a pas d’importance, ce qui compte c’est que ces écrits soient disponibles. Et pour ceux qui n’en ont pas les moyens, ils peuvent utiliser les versions numériques que nous fournissons gratuitement, avec des fonctionnalités supplémentaires comme des renvois dynamiques. 

Mais enfin, le chevalier johan n’a pas peur de se contredire : comme on l’a vu précédemment, dans un autre message, il nous accusait de faire de la rétention de documents ! Il faudrait savoir. À ce propos, on ne nous a pas répondu sur notre proposition d’éditer les correspondances ?

Enfin, nous avons cité plusieurs exemples de livres qui eux sont bien signés René Guénon, et pour la publication desquels, par contre, la « fondation » ne voit rien à redire…

Le Théosophisme :

L’Homme et son devenir selon le Vêdânta :

Études sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage :

Aperçus sur l’Initiation :

En fait cette histoire de ventes devrait surtout regarder Gallimard, étant donné que c’est sa fonction. Mais ce n’est pas cette maison d’édition qui se présente comme responsable du projet éditorial, on nous dit au contraire que c’est la « fondation ». Si ses membres mettent l’argent en avant (au-delà du fait que c’est peut-être un centre d’intérêt important pour eux de manière générale), ici c’est surtout une façon de faire pression sur les héritiers : ils insistent sur le fait que « les ventes diminuent d’année en année », pour ensuite prétendre que les verrues de leur composition, dont ils comptent affubler les textes de Guénon, seraient un bon moyen de booster les ventes.

Pour tout dire, la question commerciale est loin de nous passionner comme elle passionne johan, et s’il croit que nous menons un combat dans ce domaine, il n’a vraiment rien compris, mais qu’importe. La « fondation » peut bien vendre 10.000.000 de ses versions, cela nous est égal (sous réserve que le texte soit correct). Les lecteurs pourront, au pire, arracher eux-mêmes les ajouts quand cela leur semblera incongru. Mais ce n’est pas parce que le plan qui vise à faire obstacle à l’œuvre de Guénon est au final voué à l’échec qu’il ne mérite pas d’être dénoncé, en premier lieu pour défendre la vérité, et en second lieu pour faire gagner du temps aux personnes à qui sa lecture est destinée.


Résumons : derrière les enfants Guénon qui sont mis en avant, nous avons vu qu’il y a Jean-Pierre Laurant et l’EPHE. Mais derrière Jean-Pierre Laurant, il y a johan qui le met à son tour en avant, et la « fraternité du Paraclet ». Et derrière johan et sa « fraternité » il y a quoi au juste ?


Ce qui peut sembler étonnant, c’est que ce n’est pas tant René Guénon que Michel Vâlsan qui est un sujet de discorde récurrent. C’est un point sur lequel nous reviendrons dans un prochain article.