Version numérique
Abdul Hâdi - Recueil posthume : écrits pour La Gnose
Matgioi - 1896 - L'esprit des races jaunes. Le Traité des Influences errantes de Quangdzu (traduction)
Matgioi - 1905 - La Voie Métaphysique
Matgioi - 1907 - La Voie Rationnelle
Simon et Théophane - 1907 - Les enseignements secrets de la Gnose
L'Archéomètre, pour la Revue La Gnose, signé T.
Écrits de Y. B.
Livre papier
L'Archéomètre, pour la Revue La Gnose, signé T.
Pour cette rubrique, je suggère la traduction du Tao Te King de Jacques Lionnet, à laquelle Guénon fait allusion dans son article sur les encadrements et les labyrinthes.
RépondreSupprimerElle est vraiment très bien je trouve.
Ca tombe bien, c'est prévu à terme (mais pas à brève échéance).
RépondreSupprimerIl y a longtemps que je souhaite lire les articles de Basilide auxquels renvoie Guénon dans l'article Er-Rûh. Pourquoi ne pas faire un document comprenant tous les articles auxquels il renvoie ici ou là?
RépondreSupprimerC'est une bonne idée de manière générale, mais de mon côté je suis loin de tous les avoir, et pour Basilide je ne les ai pas plus que vous, désolé.
RépondreSupprimerBonjour ;
RépondreSupprimerJ'aurai souhaité savoir si par chance vous sauriez quelles sont les traductions des principaux textes sacrés considérées comme valables par René Guénon. Je pense notamment à l'Ancien ainsi qu'au Nouveau Testament, au Coran, et pourquoi pas d'autres textes sacrés venants de l'Orient.
Je vois que plus haut vous discutiez avec quelqu'un de la traduction de Jacques Lionnet du Tao Te King.
Je poste dans cette section parce que c'est la plus proche du sujet.
Merci d'avance de votre aide, et je vous souhaite une excellente année !
Charlie
Bonjour,
RépondreSupprimerC'est une question très large et pas évidente. On m'a parlé en bien du travail de Lionnet, mais à vrai dire je n'ai même pas encore eu le temps de le lire.
A ma connaissance, Guénon ne renvoyait pas spécialement vers une traduction particulière de la Bible. D'après ce que j'ai entendu, les différentes traductions disponibles sont issues de recoupements à partir de différentes sources, d'abord la vulgate et la septante, qui sont les traductions latine et grecque, respectivement catholique et orthodoxe, et d'autre part des versions en hébreu des textes de l'ancien testament (repartir de l'hébreu n'est pas forcément un gage de fiabilité, sachant que la compréhension de cette langue a été perdue. A ce sujet, Guénon cite parfois La langue hébraïque restituée de Fabre d'Olivet, qui tente de retrouver le sens de cette langue et comprend une proposition alternative de traduction des 10 premiers chapitres de la Genèse, mais si c'est un travail intéressant ça n'est cependant pas une référence à proprement parler).
Pour les autres textes sacrés, pas de référence non plus, à ma connaissance, Guénon disait juste que même une mauvaise traduction pouvait être comprise par quelqu'un qui avait déjà une connaissance suffisante préalable de la tradition en question.
Enfin je crois que le plus sûr et le plus fructueux est encore d'apprendre la langue et de consulter le texte directement, même si ça a l'air difficile, je pense que c'est le plus profitable, quitte à s'appuyer aussi sur des traductions en parallèle, mais on peut alors les contrôler au lieu de devoir s'y fier aveuglément.
"Nous ferons remarquer à ce propos que, en arabe, le mot tarjumah signifie à la fois « traduction » et « commentaire », l’une étant regardée comme inséparable de l’autre ; son équivalent le plus exact serait donc « explication » ou « interprétation ». On peut même dire, quand il s’agit de textes traditionnels, qu’une traduction en langue vulgaire, pour être intelligible, doit correspondre exactement à un commentaire fait dans la langue même du texte ; la traduction littérale d’une langue orientale dans une langue occidentale est généralement impossible, et plus on s’efforce de suivre strictement la lettre, plus on risque de s’éloigner de l’esprit ; c’est ce que les philologues sont malheureusement incapables de comprendre."
L'Homme et son devenir selon le Vêdânta, ch XVII, note 7
Merci, meilleurs vœux à vous.
Bonsoir tagada ;
SupprimerMerci pour votre réponse si rapide (et désolé pour la mienne si tardive, j'ai eu des problèmes avec internet en janvier).
Merci beaucoup pour cette réponse détaillée et le temps que vous avez pris à la faire.
Donc ce que je tire de ce que vous me dites : en premier lieu, une bonne connaissance de la tradition en question. En second lieu, je serai tenté de dire qu'avoir plus d'une traduction sous la main, afin de ne pas "mettre ses billes dans le même panier", est une bonne chose.
L'idéal en effet serait toujours d'apprendre la langue. Mais il est vrai qu'apprendre l'hébreu, le grec ancien, l'arabe, le sanskrit ou le chinois paraît tâche insurmontable ^^'
Merci encore en tout cas.
Amicalement
Charlie
Bonjour,
Supprimerde rien, ce n'est que mon humble avis, et c'était dans l'idée de pénétrer la tradition correspondant au texte, tout dépend de ce que vous voulez faire de ces textes en fait.
Bien à vous.
Bonsoir,
RépondreSupprimerQue savez-vous du Mahdi et de Issa: de leur fonction à chacun et complémentarité ?
Tout autre chose, svp: pourriez-vous donner la définition, ou expliquer: "état d'existence", "modalité particulière de l'individu"; "domaines particuliers aux différentes modalités des individus", si possible avec des exemples (c'est que je comprends mieux ainsi).
Vous remerciant.
Bonsoir,
RépondreSupprimerJe sais ce qu'on en dit communément.
Ce sont des notions assez simples et déjà bien expliquées dans l’œuvre, je vous invite à la lire, notamment le Symbolisme de la Croix.
Merci de cette réponse.
SupprimerJ'ai bien lu cette ouvrage (et d'autres), et si j'y comprends les nombreuses notions abordées, j'ai toujours eu du mal avec les plus simples.
Etat d'existence, est-ce correct si je dis que ça se rapporte à des conditions d'existences: à un état d'existence particuliers des conditions d'existence spécifiques et particulière à celui-ci ?
En parlant de modalité particulière de l'individu, dois-je comprendre condition particulière d'existence, telle celle corporelle ?
Svp: communément, pourriez-vous développer ?
Il est vrai que Guenon n'a jamais ne serait-ce qu'abordé le sujet; il n'empêche, il me semble point là m'écarter du centre de gravité de son œuvre, je veux dire: de ce qu'il le tenait le plus à cœur de montrer et démontrer (magistralement)...
C'est qu'il a une fonction ce Monsieur, naturellement là où il est placé.
Vous remerciant.
Déjà je me demande bien pourquoi vous vous référez à Palingénius si vous trouvez déjà Guénon trop dur à comprendre. Le mieux est de lire l’œuvre principale, sous la signature René Guénon, parce que si vous ne comprenez pas les notions les plus simples je ne vois pas comment vous comprendriez les autres. Sur le "il lui tenait à cœur", "il a une fonction ce Monsieur naturellement", etc., au contraire j'ai l'impression que ces considérations s'écartent grandement de l’œuvre, qui d'autre part n'est pas un corps.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'ai trouvé actuellement sur le Net(au format PDF) deux traductions du Tao Te King, celle de Alexandre Ular et celle de Stanislas Julien, j'aimerais savoir laquelle est selon vous la meilleur?
Cordialement,
Bonjour,
RépondreSupprimerCelle de Stanislas Julien est assez médiocre. C'est évoqué dans "À propos d'une Mission dans l'Asie centrale" (février 1910), de Palingénius, dans La Gnose.
D'autre part, René Guénon écrit, dans une correspondance au docteur Duby/Fabre du 12 février 1935 :
"En dehors de la traduction du "Tao-Te-King" du P. Wieger, je n’en connais que deux autres dont on puisse tirer quelque chose : l’une est celle qui est incorporée dans la "Voie Rationnelle " de Matgioï ; l’autre est celle d’Alexandre Ular".
Cordialement.
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour votre réponse, j'ai une autre question, je suis actuellement en train de lire les origines de la chine, de Jacques Gossart, il est évoqué à plusieurs reprises la question du néolithique chinois, donc de la préhistoire, j'aimerais savoir si René Guénon avait une opinion sur cette question(préhistoire et néolithique)?
Je ne suis pas un spécialiste(ni de René Guénon, j'en suis pour l'instant à mes débuts, ni de l'Histoire), mais j'aurais tendance à penser que la Préhistoire s'inscrit dans les théories modernes, évolutionnisme et idée de progrès, théories qui sont invalidées par les écrits de Guénon.
Ais-je bon?
à moins que ce soit l'interprétation que l'on fait de cette période qui soit problématique.
Cordialement,
Bonjour,
RépondreSupprimerPas de quoi, je ne suis pas non plus spécialiste. Pour ce que désigne la préhistoire, je le comprend comme les époques sur lesquelles il n'y a pas de témoignage écrit, et donc à défaut leur description par les historiens officiels (qui se basent sur les éléments matériels, c'est la "méthode historique") tient de théories s'élaborant sur quelques restes fossiles. Et ces théories sont enseignées comme des certitudes alors que ce sont en grande partie des hypothèses, que ce soit pour les dates ou pour les modes de vies et les connaissances qu'on prête aux hommes d'alors. Ces jugements hypothétiques sont encore plus lâches que ceux qui sont faits sur des époques plus récentes, et comme vous dites ils sont de tendance évolutionniste.
Le problème pour étudier l'histoire, c'est qu'il y a de multiples barrières, qui font que plus une époque est éloignée, plus il sera dur de s'en faire une idée.
Pour ce qui est de la tradition chinoise, Guénon en parle dans "Taoïsme et Confucianisme" par exemple (il est sur ce site dans le recueil d'articles), il parle de Fo-hi puis de Lao-tseu et Confucius, à 2 époques qui correspondent à des réadaptations.
La vérité est unique, mais elle est exprimée à travers des formes traditionnelles multiples, faites pour s'adapter aux mentalités particulières des hommes se situant dans telles conditions (de temps, de lieux, etc). Les traditions actuelles sont donc faites spécialement pour les hommes actuels, c'est ce qui fait qu'il est doublement difficile d'essayer de comprendre les traditions du passé sans pénétrer un minimum celles d'aujourd'hui.
Si vous voulez lire l’œuvre de Guénon dans son ensemble, le mieux est de commencer par l'Introduction générale.
Cordialement.
Bonjour,
RépondreSupprimerMerci pour tous ces renseignements, je suis effectivement en train de lire l'introduction au doctrine hindoues.
Je vous recontacterez pour toutes autres questions.
Cordialement,
Bonjour Tagada,
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir ce que vous pensez du « Dictionnaire de René Guénon » (Marc-Vivenza, ISBN 2913826172). C'est un lexique des termes et des thèmes récurrents dans l'œuvre de Guénon ; j'en ai lu du bien autant que du mal. Certains commentaires Amazon reprochent à l'auteur de ne pas avoir compris grand-chose à son travail… Mais je préfère connaître votre avis, car Amazon est aussi connu pour les âneries qui infestent ses fils de commentaires.
Bonjour,
RépondreSupprimerje ne l'ai pas lu, j'ai juste lu son livre sur René Guénon et le RER qu'on m'a prêté une fois, que j'ai trouvé nul. Cela se veut une sorte de pamphlet contre Guénon, mais qui tape complètement à côté, et dans la forme même c'est très mauvais, je me suis demandé plusieurs fois si l'auteur avait le français pour première langue (je dis ça sans plaisanter), pas simplement pour des questions d'orthographe mais de logique et de construction de phrases.
Concernant ce "dictionnaire", la forme encyclopédique conviendrait peut-être pour une démarche d'érudition, mais c'est assez ridicule d'avoir voulu l'appliquer à l’œuvre de Guénon.
"Maintenant, peut-on définir la métaphysique telle que nous l’entendons ? Non, car définir, c’est toujours limiter, et ce dont il s’agit est, en soi, véritablement et absolument illimité, donc ne saurait se laisser enfermer dans aucune formule ni dans aucun système."
La Métaphysique orientale.
Bonjour,
RépondreSupprimerVoici un lien pour quelques numéros de ET en pdf, à partager comme bon vous semble.
https://archive.org/details/Etudestraditionnelles
Bonjour, merci à vous, ça n'est pas toujours facile à trouver.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJ'aimerais savoir si René Guénon s'est déjà exprimé sur le géocentrisme et l'héliocentrisme. Quelle est la perspective traditionnelle sur cette question ?
Merci à vous.
Bonjour,
RépondreSupprimerIl en parle à divers endroits, dans différents contextes. Il est fréquent de chercher à poser l'un de ces points de vue comme absolu, alors qu'ils ont chacun leur validité mais dans des domaines relatifs. En tout cas c'est ce que je crois comprendre des deux passages suivants :
"la conception traditionnelle de l’être, telle que nous l’exposons ici, diffère essentiellement, dans son principe même et par ce principe, de toutes les conceptions anthropomorphiques et géocentriques dont la mentalité occidentale s’affranchit si difficilement."
Le Symbolisme de la Croix, ch. XXVI
"Quant à l’« astrologie scientifique » des modernes, qui, elle, n’est bien réellement qu’une science empirique, elle n’a plus guère de l’astrologie que le nom ; et la confusion des points de vue conduit parfois à de singuliers résultats, dont nous avons ici un exemple assez frappant : l’auteur voudrait constituer une astrologie « héliocentrique », qui serait en accord avec les conceptions astronomiques actuelles ; il oublie seulement en cela que l’astrologie, envisageant exclusivement les influences cosmiques dans leur spécification par rapport à la terre, doit, par là même, être nécessairement « géocentrique » !"
Etudes traditionnelles, octobre 1938, comptes rendus de livres, Paul Serres. – L’Homme et les Énergies astrales (De l’astrophysique à l’astrologie).
Le seul astrologue, à notre connaissance, pouvant être associé à René Guenon et auquel il fait référence dans son œuvre est Hadès (Alain Yaouanc). Depuis le "Manuel d'astrologie scientifique et Traditionnelle " jusqu'à des ouvrages plus complexes comme "La Science ,le monde moderne et l'astrologie" ou "La psychanalyse sacrement du diable",etc. Incontournable.
SupprimerIl y en a d'autres qui y font référence, comme Daniel Giraud. Mais s'il est pour eux plus qu'un simple faire valoir, si son œuvre a réellement de l'importance et de la signification pour eux, je ne comprends pas pourquoi ils se basent sur les planètes transsaturniennes ? Et à ce sujet, retirent-ils maintenant de leur liste Pluton vu que la science moderne a depuis décrété que ce n'était plus une planète ?
SupprimerPluton , pour qui connaît la symbolique, est vraiment la planète des temps actuels. A propos des transsaturniennes, Uranus Neptune et Pluton furent découverts quand la lune chaque fois passait en Scorpion ! (signe de Pluton)… Quant à la science moderne si elle pouvait elle ferait bien disparaître l'homéopathie aussi, elle y est presque d'ailleurs. On pourrait d'ailleurs penser, par analogie, que Pluton puisse représenter l'infinitésimal.
SupprimerLes planètes, au sens de l'astrologie traditionnelle, sont présentes dans tous les ordres de réalité, elles sont donc également manifestées dans le domaine sensible, qui sert de symbole pour s'élever à la compréhension des réalités supérieures. Ce n'est pas le fait que ce soient de plus ou moins gros amas de matière l'important, c'est que ces planètes font partie d'un monde visible à l’œil nu.
Supprimer"Pour ce qui est de l’astrologie, l’intervention d’Uranus, Neptune, etc., me paraît particulièrement sujette à objection ; si ce n’est pas là une confusion avec le point de vue astronomique profane, je ne vois vraiment pas trop ce que cela peut être…"
Correspondance à Patrice Genty, 27 novembre 1934.
"Le fait d’envisager Uranus et Neptune me paraît toujours une grosse objection contre l’astrologie moderne ; il me semble qu’il doit y avoir là-dessous un véritable malentendu sur la nature de ce que représentent réellement les influences planétaires."
Correspondance à Louis Caudron, 14 février 1936.
"Les Cahiers Astrologiques (no de juillet-août) contiennent un article de M. K.-E. Krafft : Origine et évolution de quelques symboles cosmologiques, où il y a malheureusement plus d’ingéniosité que de véritable symbolisme ; pour le dire franchement, il est peu sérieux de vouloir trouver un sens symbolique réel à des signes d’origine aussi moderne et profane que ceux des planètes Uranus et Neptune ; c’est à peu près comme si l’on cherchait de l’hermétisme dans les armoiries fabriquées en dépit de toutes les règles héraldiques, postérieurement à la Renaissance !"
Etudes Traditionnelles, janvier 1940, comptes rendus de revues.
L'oeuvre de Hadès procède de la même pensée que celle de René Guénon et a la même force.
SupprimerC'est leur point commun. Cet astrologue n'a évidemment besoin d'aucun faire valoir. Le silence général à son sujet est assez explicite comme pour le raisonnement analogique d'ailleurs.
"Les sept planètes traditionnelles, visibles à l'oeil, indiquent qu'elles influencent une civilisation traditionnelle.
Uranus, Neptune et Pluton invisibles à l'oeil nu, démontrent une civilisation ne réagissant plus qu'à des influences subtiles et allant vers sa fin, c'est à dire un renouveau". (Hadès).
Bien sûr comme pour les pemières, toutes les déductions sur ces trois planètes ont été obtenues par pure raisonnement analogique.
Uranus introduit la vitesse et son accélération à travers la machine (découvert juste avant la révolution Française) Pluton (1930)la découverte de l'atome et son application, etc.
Que dire ? En ce jour le parlement Anglais débat sur le deal du Brexit avec L'EU .Conformémént à son thème : lune (peuple , parlement) ) en XII (épreuves) en Poissons (fuite) carrée (conflit) à Uranus (rupture, liberté etc) en Sagittaire en IX (l'étranger). Aspect qui expliquait par ailleurs ses nombreuses colonies.
Uranus qui transitera bientôt un signe antinomique à sa nature (le Taureau où il est en chute!) risque de coûter cher à beaucoup. Il peut introduire le revenu (taureau) universel (Uranus). Autre exemple chez E. Macron même aspect (opposition ce coup ci) de la lune (peuple) à Uranus (contestation). Etc.
Inutile d'insister plus, on pourrait multiplier les exemples à l'infini.
Il n'a pourtant pas l'air d'être d'accord avec Guénon, d'après les citations de ce dernier données juste avant. Il est difficile de les associer, comme vous disiez au début.
SupprimerC'est difficile à comprendre, la société moderne n'est donc plus influençable par les 7 planètes sous prétexte qu'elles sont visibles à l’œil nu ? Et cette visibilité leur empêcherait d'avoir une influence subtile ?
Je ne comprends pas trop en vertu de quoi le monde moderne serait alors plus libre qu'une civilisation traditionnelle, comme si c'est lui qui englobait la tradition et que celle-ci n'y était qu'un étroit carcan dont on a un jour décidé de s'affranchir et de laisser négligé dans un coin. Mais c'est l'inverse, la tradition avait prévu bien à l'avance l'apparition de cette modernité. La première erreur est de partir du principe que le monde moderne est une réalité en soi, qui parviendrait à prendre son indépendance des lois divines, alors que ce n'est qu'un point de vue faussé, une illusion collective.
Guénon explique bien comment doivent se constituer les sciences traditionnelles, qui n'ont rien de capricieux ou d'empirique (ce que vous appelez "raisonnement analogique" en partant de l'actualité) mais qui doivent être des applications des principes métaphysiques. Le préalable nécessaire pour constituer ces sciences est donc qu'il faut déjà avoir compris et intégré ces principes.
Je ne comprends pas ce qui ferait de ceux qui ont ajouté les transsaturniennes à l'astrologie moderne des hommes inspirés, comme ils auraient dû l'être pour être légitimes, ou même ayant simplement de la considération pour la tradition ? Pour ce dernier point également, Guénon n'est pas du même avis.
Nous sommes d'accord. Les sciences traditionnelles , sciences sacrées, en raison du principe d'analogie entre macrocosme et microcosme s'appliquent à l'humain, c'est toujours le cas ici, non ?. Et donc toujours avec les sept planètes traditionnelles ainsi que les trois suivantes en vertu de la loi cosmique ci-dessus. L'astrologie dont il est question chez ces auteurs est bien celle qui admet le SEUL raisonnement analogique (c'est ce dont il s'agit) donc par delà la science empirique (moderne) et en cela la doctrine traditionnelle est toujours pris en compte. Et très justement la découverte des trois transsaturniennes scelle ce basculement "définitif" ou la civilisation se coupe des lois divines. Ces trois planètes invisibles , surtout Uranus et Pluton expriment la fin de cet âge de fer où se situe l'humanité , cet âge sombre, le kali-yuga où la lumière divine est à son minimum. Cette suprématie actuelle du matériel sur le spirituel est par ailleurs expliqué par l'Inversion, caractéristique des temps modernes, mis en lumière dans l'œuvre de Hadès . Il ne faut donc pas confondre cet auteur avec les modernes. Il a rétabli cette astrologie Traditionnelle. Sans l'analogie il est impossible de s'orienter dans un thème qui contient une infinité de données. Donc cet art sacré, cette technique, est toujours disponible. Il est donc possible de prédire (ce qui n'est pas le principal ceci dit). En tout cas une œuvre à découvrir et fortement recommandée.
SupprimerDésolé mais non, on ne se comprend visiblement pas, vous vous accrochez à la promotion de votre auteur au mépris de la logique.
SupprimerConcernant Uranus par exemple, le choix de son nom n'est que le résultat de discussions entre scientifiques profanes :
"William Herschel revendiqua le droit de baptiser la nouvelle planète et il l'appela Georgium sidus, en l'honneur de George III, roi d'Angleterre. Mais on objecta que le mot sidus signifie étoile et non planète, et même si Herschel rattrapa aussitôt sa gaffe en rebaptisant l'objet Georgian planet, on avait déjà trouvé le prétexte de nombreuses autres propositions. Lalande proposa le nom d'Herschel lui-même.
Dans un courrier qu'il adresse à Herschel en 1784, pour lui annoncer son choix, Lalande écrit : "Nous avons fait graver un caractère pour votre planète; c'est un globe surmonté de la première lettre de votre nom". Puis, il ajoute : "Vous voilà associé malgré vous à toutes les divinités de l'antiquité". Suit alors l'explication du symbole choisi. Il apparaît ainsi que le globe désignait dans l'esprit de Lalande le dieu Ouranos, et non comme on pourrait le croire, le disque de la planète.
Le professeur Prosperin, à Upsala, proposa quant à lui ceux d'Astrée, Cybèle, Neptune. Une idée reprise par Lexell, à St Petersbourg, qui risqua même un compromis en avançant les noms de Neptune de George III ou Neptune de Grande-Bretagne. Bernoulli, à Berlin, suggéra les noms de Hypercronius et de Transaturnis. Lichtenberg, à Göttingen, lança pour sa part le nom d'Austräa, une déesse mentionnée par Ovide, mais que l'on assimile généralement à la constellation de la Vierge, ce qui risquait d'ajouter encore à la confusion du moment... Finalement, Bode, qui étant éditeur du Berliner Astronomisches Jahrbuch, se trouvait à ce titre en position de centraliser quantité de propositions faites en Allemagne, proposa le nom d'Uranus. Il fut aussitôt adopté à Vienne par Hell, qui le fit figurer dans les premières Éphémérides, où figurait la planète. Et le nom a prévalu."
http://www.cosmovisions.com/UranusChrono.htm
Cela provient du domaine profane, et ce sont les astrologues qui l'ont importé ensuite dans leur domaine, pour paraître à la mode, mais ne prouvant que leur incompréhension des fondements de l'astrologie.
Quel principe réel cette planète peut-elle représenter ?
Pour Neptune c'est le même cirque :
Supprimer"Le 25 septembre Galle envoie un courrier à Leverrier en lui indiquant que la planète dont il indiquait la position existe réellement. Il en profite pour proposer le nom de Janus pour ce nouvel astre. Leverrier le remercie dans une missive du 1er octobre 1846 et lui signale que le Bureau des Longitudes a choisi le nom de Neptune. Il ajoute que la dénomination Janus aurait laissé à penser que cette planète était la dernière du système solaire, ce que rien n'indique. Ici Leverrier fait une erreur. Il confond Janus, qui est le dieu à double face (il regarde devant et il regarde derrière, qui ouvre et qui ferme) avec le dieu Terminus (qui est un dieu étrusque dévoué aux frontières, aux limites).
Nous ne savons pas pourquoi le Bureau des Longitudes a donné le nom de Neptune à cette planète. Peut-être est-ce sur la proposition de Leverrier lui-même. Neptune est la transposition romaine du dieu grec Poséidon, dieu de la Mer. Poséidon est le fils de Cronos et le frère de Jupiter.
Mais entre le 1er et le 5 octobre 1846, Leverrier se ravise et indique finalement qu'il souhaite que le nouveau corps céleste porte son nom. Arago se plie à cette exigence.
[...]
Les astronomes européens, notamment Galle, Encke, ou Gauss préfèrent le terme de Neptune qui ne rompt pas la cohérence mythologique de l'onomastique planétaire et qui conserve une certaine neutralité. C'est le finalement le nom de Neptune qui s'imposera."
https://media4.obspm.fr/public/ressources_lu/pages_uranus-neptune/impression.html
Quant à Pluton, c'en est ridicule. Pourquoi les astrologues ne s'alignent-ils pas sur les scientifiques profanes qui leur servent de référence, soit en supprimant Pluton, soit en prenant en compte tous les autres corps de taille comparable découverts plus tard, et eux-aussi baptisés de noms de divinités romaines ?
Supprimer"En 1906, l'astronome et homme d'affaire américain Percival Lowell lance un programme d'observation systématique du ciel afin d'essayer de surprendre le mouvement de la "planète X", hypothétique neuvième planète du système solaire située au-delà de Neptune. Lowell meurt en 1916, mais le programme se poursuit et aboutit en 1930 à la découverte de ce qui semble être une nouvelle planète, baptisée "Pluton" en référence au dieu des enfers et aux initiales de Percival Lowell.
En 2006, l'Union Astronomique Internationale décide toutefois de la déchoir de son statut de planète pour la classer dans la nouvelle catégorie de "planète naine". Pluton est effet bizarre : alors que toutes les planètes tournent autour du Soleil dans un même plan, elle suit une orbite très excentrique qui n'est pas alignée avec celle de ses consœurs. De plus, alors que toutes les planètes à partir de Jupiter sont des boules de gaz des dizaines ou de centaines de fois plus grandes que la Terre, Pluton n'est qu'un rocher sans atmosphère, plus petit que la Lune et qu'Éris, autre planète naine dont la découverte en 2005 a déclenché le grand débat sur la définition de planète.
Ce genre de débat n'est toutefois pas nouveau puisqu'en en 1801 déjà, l'astronome italien Giuseppe Piazzi avait annoncé la découverte d'un objet étrange entre Mars et Jupiter. Trop mobile pour être une étoile mais dépourvu de la traînée caractéristique qui suit les comètes, l'objet est baptisé Cérès et au départ considéré comme une planète, malgré sa petite taille. Les décennies qui suivent sont toutefois marquée par la découverte d'astres voisins similaires. Pallas, Junon et Vesta viennent momentanément allonger la liste des "planètes", jusqu'à ce que l'on s'aperçoive que cette région de l'espace fourmille d'autres petits astres qui ne méritent pas le statut de planète à proprement parler : ils forment ce que l'on appelle aujourd'hui la ceinture d'astéroïdes, dont Cérès et consorts ne sont que les plus grands représentants.
Tout n'est en définitive qu'une question de conventions : le nombre de planètes du système solaire varie de huit (selon la définition actuelle) à des dizaines, selon les critères que vous choisissez. Et ce chiffre grandit : de nouveaux astres de petite taille sont encore régulièrement découverts dans notre voisinage. En plus de gros astéroïdes et de planètes naines, on a encore trouvé de petites lunes de Jupiter, Neptune et Pluton au cours des dernières années. Alors même que nous découvrons des exoplanètes de plus en plus lointaines et aux caractéristiques parfois surprenantes, notre propre système solaire nous réserve donc peut-être encore des surprises... même si elles risquent de ne pas être de taille !"
http://www.vulgarisation-scientifique.com/wiki/Pages/Combien_de_plan%C3%A8tes_y_a-t-il_dans_le_syst%C3%A8me_solaire
Le domaine que vous voulez soumettre à la mode des scientifiques modernes, avec toutes ses errances, ses lubies et ses volte-face, est un domaine qui n'est pas soumis au changement, formateur certes mais supra-formel. Et il n'y a pas que Guénon qui le dit, par exemple vous pouvez allez voir où Dante situe le paradis terrestre (point où l'homme s'échappe du temps). Donc le fait d'être en fin de Kali-Yuga n'y change rien.
SupprimerC'est un peu comme les gens qui prétendent être d'accord avec Guénon, mais qui décrètent que l'initiation n'est plus nécessaire pour obtenir la délivrance, sous prétexte que depuis la mort de Guénon, les conditions de l'époque auraient changé. Il y a un moment où il faut se positionner avec honnêteté.
La logique ? Non, analogique.
SupprimerOn dirait que vous n'avez pas réellement envie de d'échanger, votre communication est à sens unique, restons-en là.
SupprimerMerci du partage
RépondreSupprimerMerci à vous.
RépondreSupprimerBonjour, merci beaucoup pour le livre de Seabrook. Cependant je ne crois pas que je puisse le mettre à la disposition du public en téléchargement, même dans un commentaire. Si c'était le livre en édition originale ce serait possible, vu que Seabrook est mort depuis plus de 70 ans, mais pour une traduction, si j'ai bien compris c'est le traducteur qui compte, et je ne n'ai pas trouvé son nom dans le livre (et même s'il y avait le nom, il faudrait ensuite trouver sa date de mort, ce qui ne serait pas gagné), je ne peux donc pas savoir si la traduction est bien dans le domaine public. Ce genre de partage est le plus souvent toléré sur internet, mais comme vous le dites vous-même il semble qu'on veuille trouver le moindre prétexte pour me faire des ennuis, je ne peux donc pas m'y risquer. Merci encore malgré tout.
RépondreSupprimerPour mon premier post en ces lieux :
RépondreSupprimerJacques Lionnet - Tao Te King
in Etudes Traditionnelles n°359 mai-juin 1960
https://archive.org/details/LionnetTaoteking/page/n19
Merci bien !
RépondreSupprimer