Version numérique (pdf et texte) :
Errata de versions papier (31/10/2022) :
Les morceaux qui manquaient sont surlignés en vert, ceux qui étaient en trop en rouge.
Véga 1947, 1984
p. 33, note 2, l. 3 : de l’ordre économique, setest admise aussi à une initiation
p. 77, l. 13 : le mouvement qu’ils avaient ainsi déclanchédéclenché ; ce furent
p. 107, l. 6 : est uni avec la tranquillité et possède le “Soi” dans lasa plénitude
p. 112, l. 2 : ce serait déjà un résultat d’une importance considérable
L’anneau d’or 1930
p. 124, note 2 : exerçant, outre sonsa fonction propre, la fonction d’un Brâhmane
p. 125, note 2 de la page précédente : D’autre part, onton peut douter que les Empereurs aient été
Bonjour,
RépondreSupprimerJe viens de finir l'ouvrage, extrêmement instructif. Sans le chercher j'ai l'impression que Guénon démonte les théories marxistes. Selon ses affirmations on pourrait dire que la lutte des classes ne concerne que les deux dernières castes, ce n'est qu'une lutte entre Vaishyas et Shudras. Du coup pensez vous qu'on soit dans une sorte de "mélange" entre les deux actuellement? Le bolchevisme est terminé après un règne bref comme le dit Guénon, le capitalisme néo libéral c'est le modèle des Vaishyas par excellence en quelque sorte, mais on voit une espèce de mixité étrange, avec le phénomène des nouveaux riches par exemple. Je me demande à quel phase de la fin du cycle cela correspond. Avec le ras le bol que cela induit sur les populations et les retours aux questionnements d'ordre spirituel on dirait une montée de sève de la racine vers les bourgeons.
Bonjour, après le renversement des Vaishyas par les Shudras je pense qu'il n'y a plus rien à renverser, ce à quoi l'on assiste c'est l'expression des défauts combinés des différentes castes déchues, sans aucun bon côté subsistant. Je ne crois pas que Guénon décrive les Vaishyas comme le "capitalisme néo libéral" (ce qui est plus un concept d'économiste), il décrit simplement cette caste comme celle des artisans et des commerçants. Ca implique un certain savoir faire, et pas simplement un vampirisme financier.
RépondreSupprimerEn fait je crois qu'on est maintenant simplement dans un monde de hors castes. Alentour, je ne vois pas de remontée de sève, mais une sorte de morosité générale et même d'angoisse, je vous envie de constater ça.
Le néo libéralisme c'est moi qui le dit, Guénon n'aurait pas pu c'est une théorie apparue à partir des années 80. Autrement dit la théorisation de l'économie n'a pu apparaître que sous le règne des Vaishyas, le schéma d'économie que nous vivons aujourd'hui c'est le pire théorème possible après une longue macération de 600 ans. Mais votre vision me parait assez plausible.
RépondreSupprimerLa remontée on ne la voit pas de toute manière, ça se passe quand les arbres sont encore dénudés. C'est pour ça que les asiatiques change de date pour la nouvelle année, ça n'arrive pas tout le temps au même moment, et quand ça arrive les bourgeons sont là. Donc pour l'angoisse et la morosité c'est bien le cas, ça va sûrement s'empirer au niveau général, mais au final dans tout fruit pourri il y'a les graines du prochain arbre. C'est peut être une des choses les plus importantes que je retiens de la tradition pour l'époque dans laquelle on est tombé, et peut importe que je vois la fin ou pas.
Oui je ne dis pas que le futur cycle n'est pas déjà en train de se préparer maintenant, juste que le ras le bol dont vous parliez ne m'apparait pas très fertile.
RépondreSupprimerLà c'est le carnaval perpetuel.
RépondreSupprimerBonjour Tagada, je voulais savoir si à tout hasard vous auriez connaissance d'un des articles de Guénon où celui ci évoquerait les travaux de Tocqueville. J'ai lu ASPT et je dois dire que les rapprochements avec les analyses de ce dernier dans l'Ancien Régime et la Révolution sont assez flagrantes, même si il s'agit d'un regard profane. Ayant déjà lu des articles de Guénon où il mentionne Fourier ou encore Joseph de Maistre je me demandais si il y'avait évocation de cet auteur. Merci à vous.
RépondreSupprimerBonjour, pas à ma connaissance pour Tocqueville.
RépondreSupprimer