samedi 17 mars 2012

René Guénon - Recueil posthume papier - Etudes sur la Franc-Maçonnerie et le Compagnonnage (errata)

Désormais regroupé dans de nouveaux recueils posthumes.


Errata (non exhaustif)

Les morceaux qui manquaient sont surlignés en vert, ceux qui étaient en trop en rouge.


Tome I : 
concerne les corporations constructives du moyen âge considérées comme ayant transmis quelque chose de leur esprit et de leurs traditions à la Maçonnerie moderne
A propos des Constructeurs du moyen âge (date : janvier 1927novembre 1929)

et dans laquelle M. Le Forestier ne veut voir que l’imitation ou même la contrefaçon de celle de « Rose-Croix » ; pour nous, il y a autre chose
Un nouveau livre sur l’ordre des Élus Coëns

Leurs voyages ne comportent-ils pas des itinéraires différents suivant les rites, et avec des points d’attache également différents ?
Le Compagnonnage et les Bohémiens

l’« agent inconnu » qui en fut l’auteur n’était rien d’autre qu’unune somnambule
[…]
ce qu’on appelle un « groupe fraternel », dont les réunions sont dépourvues de toute forme rituellerituélique
 […]

elletelle est du moins la seule solution plausible que nous puissions voir à cette question assez obscure 
À propos des « Rose-Croix lyonnais »

À la fin : Mesr, 1er dzul-hijjah (mois du pèlerinage) 1348 H.
À propos des pèlerinages

Comptes rendus de livres :
Juillet 1929
L’Élue du Dragon (« Les Étincelles »)
Les Études, dont les rédacteurs doivent savoir à quoi s’en tenir, tout au moins sur ce dernier point, ont déjà mis leurs lecteurs en garde contre ce qu’elles qualifièrentqualifient très justement de « fables malsaines »

Avril 1938
E. Gautheron. – Les Loges maçonniques dans la Haute-Loire.
àen un autre endroit, la dénomination de « Souverain Chapitre » se trouve, sans doute du fait d’une abréviation mal déchiffrée, transformée en « sous-chapitre » ! Nous ferons aussi une remarque d’ordre général, à propos de l’expression de « sociétés de pensée » que nous avons rencontrée au cours du livre, et qui, depuis quelques années, semble fort à la mode chez certains historiens plus ou moins « tendancieux » : nous n’avons jamais pu arriver à savoir ce que cela peut bien signifier au juste, et il est d’ailleurs bien certain qu’il n’a jamais rien existé qui s’intitule authentiquement ainsi ; à considérer l’expression en elle-même, elle pourrait à la rigueur s’appliquer, si l’on veut, à quelque chose de purement « académique » et profane ; mais, en tout cas, elle ne peut aucunement convenir à une organisation initiatique, dont, à défaut même de toute autre considération, le seul caractère rituélique devrait suffire à montrer le ridicule d’une semblable appellation.

Mars 1940
Charles Clyde Hunt. – Masonic Symbolism.
D’autre part, ce qui frappe tout d’abord en voyant ces études ainsi réunies, c’est que les interprétations qui y sont données sont à peu près exclusivement basées sur des références bibliques ; à vrai dire, cela est normal en un certain sens, puisque la Maçonnerie représente une forme initiatique proprement occidentale ;

Comptes rendus de revues :
Décembre 1929
qui a pris un temple des OldOdd Fellows pour une Loge maçonnique [erreur présente dans la revue originale]
[...]
il paraît que les grands magasins vendent des poupées « qui ont été soumises, dans lesde Hautes Loges, à des incantations et à des envoûtements » ;
[...]
notons à ce propos que sâdhou (et non sanhousanhdou) n’a jamais voulu dire « moine brâhmane », expression qui ne correspondrépond d’ailleurs à aucune réalité

Mars 1934
la tentative de reconstitution de la tradition, atlantéenne

Mai 1935
Il n’est vraiment pas possible que les rédacteurs de la R. I. S. S. soient si mal informés : le personnage est si bien vivant que, il y a quelques mois, il a perdu à Londres un procès en diffamation qu’il avait eu l’audace d’intenter à quelqu’un qui l’avait traité de « magicien noir », et de nombreux journaux en ont parlé à cette occasion ; alors, nous nous demandons ce que cela peut bien vouloir dire… Mais, dans ce même article, il y a encore autre chose de remarquable : la dernière phrase, imprimée en italiques, mais sans que rien indique qu’il s’agit d’une citation, nous est empruntée textuellement, à un mot près ; véritablement, ce serait à croire que, lorsque certains nous attaquent, un de leurs buts est d’empêcher leur « clientèle » de lire nos écrits pour pouvoir les « piller » plus à leur aise !

Ce passage en rouge, présent dans le recueil papier, ne figure pas dans la revue de cette date. Existe-il plusieurs éditions de ce numéro du Voile d'Isis ? Le passage est-il paru à une autre date ? Provient-il d'un autre auteur ? A-t-il été forgé de toutes pièces ? Pas de certitude à ce jour, en attendant nous avons retiré le passage en question.

Février 1937
L’auteur veut retrouver la dualité fantaisiste Aor-Agni dans le symbolisme des deux colonnes, ce qui l’amène à attribuer une de celles-ci à l’Église et l’autre à la Maçonnerie, alors que, en réalité, elles figurent toutes deux dans la Maçonnerie, et qu’on pourrait peut-être retrouver aussi dans l’Église quelque équivalent du symbole complet (certaines figurations de saint Pierre et de saint Paul, notamment, paraissent pouvoir se prêter à une telle interprétation).
[...]
Albert Lantoine montre que Le Péché originel de la Maçonnerie française a consisté à accepter la démocratie dedans sa propre Constitution
Un court article sur L’Initiation et l’Évangile, signé « BardaninBardamu »

Juin 1937
Signalons enfin un article sur la signification de la Mark Masonry et les caractères qui la distinguent de la Craft Masonry.
 
Janvier 1938
seulement, on ne fixe d’ordinaire qu’à 1725 la fondation de la première Loge à Paris ; faudrait-il réellement la faire remonter quelques années plus haut ? Mais alors il y aurait encore une autre objection : c’est que les Constitutions d’Anderson ne furent complètement rédigées qu’en 1723, après l’expiration de la Grande-Maîtrise du duc de Wharton… S’il en était ainsi, cette hypothèse serait d’autant plus vraisemblable que les Constitutions de 1723 paraissent avoir été présentées à la Grande Loge précisément pendant la Grande-Maîtrise du duc de Wharton et avoir été revêtues alors de l’approbation de celui-ci, bien qu’il y ait encore sur ce point plusieurs versions contradictoires… La situation exacte des deux autres personnages n’apparaît pas très clairement non plus :


Tome II :
Il va de soi que le rôle de l’architecte (Sthapatisthapati
[...]
jusqu’à l’emploi tout moderne des métaux qui représententreprésente le dernier degré de la « solidification »
[...]

du moins à leur signification symbolique ;: peu importe à cet égard, par exemple,
[...]
le métier du charpentier et celui du maçon, parce qu’il procèdeils procèdent en définitive d’un même principe
[...]
nous signalerons un point qui nous paraît avoir une importance toute particulière ;: on sait que, en grec
[...]
note 5 : mais par le bois de construction ;: on pourrait donc voir dans ce grade,

Maçons et charpentiers

Au fond, l’existence de cette « Maçonnerie mixte » (ou Co-Masonry, comme elle est appelée dans les pays de langue anglaise) représente tout simplement une tentative de transporter, dans le domaine initiatique lui-même qui devrait encore plus que tout autre en être exempt, la conception confusion « égalitaire » qui, se refusant à voir les différences de nature qui existent entre les êtres, en arrive à attribuer aux femmes un rôle proprement masculin, et qui est d’ailleurs manifestement à la racine de tout le « féminisme » contemporain
Initiation féminine et initiations de métier

Nous ne nous chargeons pas de résoudre cette énigme, n’ayant d’ailleurs pas à notre disposition les éléments nécessaires, mais nous tenons du moins à la signaler à l’attention des amateurs de certaines recherches historiques.
Heredom (publication de l'article : mars 1948 et non octobre 1947)


Un autre point à considérer est celui-ci : la « parole perdue » est, le plus généralement, en conformité avec le symbolisme hébraïque, assimilée au Nom tétragrammatique ; il y a là, si l’on voulait prendre les choses à la lettre, un anachronisme évident, car il est bien entendu que la prononciation du Nom ne fut pas perdue à l’époque de Salomon et de la construction du Temple de Jérusalem, mais seulement, au contraire, lors de la destruction finale du Temple.
Parole perdue et mots restitués

Comptes rendus de livres :
Mai 1946
Dr Swinburne Clymer. – The Rosicrucian Fraternity in America. Vol. II.
« The Rosicrucian FondationFoundation »
elles devraient tout au moins se comporter extérieurement comme si elles étaient ce pour quoi
[...]

 tout cela, qui ne saurait se résumer, constitue un importantimposant recueil de documents
 

Pierre Lhermier. – Le mystérieux Comte de Saint-Germain, Rose-Croix et diplomate.
les multiples hypothèses qui ont été émises au sujet des origines du comte de Saint-Germain
[...]

et que, même au simple point de vue historique auquel il veut s’en tenir

Octobre-novembre 1946
Albert Lantoine. – Les Sociétés secrètes actuelles en Europe et en Amérique.
d’où sa division en deux parties « n’ayant rien de commun entre elles que la similitude de leurs étiquettes »

John Charpentier. – L’Ordre des Templiers.
aussi craignions-nous de retrouver encore ici des fantaisies dude même genre
[...]

et les Templiers « ne se sont faitfaits propagandistes (?) que d’idées sociales et politiques
[...]

une transmission orale (mais sur quoi portait-elle ?), et, finalement, il se trouve qu’ils possédaient
[...]

parmi ceux qui « ont « accrédité la thèse selon laquelle Larménius

Jean Mallinger. – Pythagore et les Mystères.
organisation du même genre, il eût sans aucun doute dit de même « état primitif et originel »


Septembre 1947
Albert Lantoine – La Franc-Maçonnerie
Le plan général de l’ouvrage dans lequel elle devraitdevait entrer exigeait sans doute que la Maçonnerie y futfût présentée comme une sorte de « religion »

Comptes rendus de revues :
Octobre-novembre 1945
prendre bien garde de ne pas confondre le he avec le hetheth

Juin 1948
À propos des symboles « trinitaires », il est question du curieux tableau compagnonnique qui a été reproduit autrefois
[...]
Nous ne connaissons pas l’ouvrage de R.-J. Gorsleben auquel il se réfère, mais, d’après ce qu’il en cite
[...]
Le n° de mai contient quelques réflexions très judicieuses sur Le secret maçonnique, qui, sans aller tout à fait jusqu’au fond de la question (car ce n’était d’ailleurs guère possible dans un court article de quatre pages)
[...]
c’est là une chose contre laquelle les règlements administratifs ne peuvent rien, et les exclusions qu’ils préconisentprévoient ne sont que des mesures d’ordre tout extérieur


Janvier-février 1949
À ce propos, signalons, à un point de vue plus général, le grand intérêt qu’il y aurait à étudier d’un peu plus près la question, que nous trouvons mentionnée ici incidemment, et qui semble d’ailleurs fort difficile à éclaircir complètement, de l’existence de la Maçonnerie en France avant la date communément admise de 1725, et de ce que pouvait bien être en réalité un « rite écossais » qui, au dire de certains

Décembre 1949
Il y aurait confusion fâcheuse à vouloir juger un exotérisme avec l’optique ésotériqueexotérique et au nom d’un ésotérisme… »
[...]
il suffits’agit d’admettre comme également valables toutes les expressions différentes de la Vérité une
[...]
ne vaudrait-il pas mieux essayer d’en trouver uneun autre qui ne risquerait pas de prêter à confusion ?
[...]
Dans le n° de mai, Psychanalyse collective et symbolismesymbolique maçonnique, par « Timotheus »




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